La construction d’un logement collectif n’est pas une tâche simple. Pour aboutir à l’érection d’un immeuble neuf, plusieurs opérations doivent être exécutées. L’idéal pour un particulier ou un promoteur qui veut bâtir un immeuble est de faire confiance à un constructeur, un maître d’œuvre ou d’ouvrage. Ce dernier rassemble les compétences et le matériel nécessaires pour concrétiser le projet immobilier. Si vous êtes en Savoie, en Haute-Savoie ou en Isère, un professionnel tel qu’AMPC peut vous aider à réussir la construction d’un immeuble. Ce maître d’œuvre s’occupe de la réalisation de votre projet de A à Z. Il n’agit cependant pas de son propre chef. C’est votre projet et lui, il ne fait que vous accompagner pour le réussir. Il est donc essentiel que vous connaissiez les étapes de la construction d’un immeuble avant de vous lancer dans cette entreprise.
Prise de connaissance de la réglementation
La construction d’une maison collective ne doit pas se faire de façon anarchique. Elle doit répondre à un certain nombre de normes.
Le schéma de cohérence territoriale
Dans le but de créer de l’harmonie dans le paysage architectural, chaque collectivité locale établit un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT). Et toute nouvelle construction doit correspondre à ce schéma. Le SCOT permet d’assurer un développement optimal des projets d’édification de bâtiments sur le territoire. Le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) s’inscrit dans cette logique.
Le plan local d’urbanisme
Comme le SCOT, le PLU (Plan Local d’Urbanisme) est à respecter pour toute nouvelle construction. La plupart des communes de France ont chacune un PLU qui définit les normes en vigueur pour tout projet de construction. Le plan local d’urbanisme détermine, entre autres, les zones constructibles. Les matériaux à utiliser et la hauteur maximale autorisée sont également définis par le PLU.
Réglementation énergétique
Les normes thermiques et énergétiques sont établies dans l’objectif de contrôler la consommation d’énergie dans les logements neufs. Pour l’améliorer, la RE2020 (Réglementation environnementale 2020) a été créée. Sa mise en vigueur était prévue pour le 1er janvier 2021. Mais elle a été repoussée au 1er janvier 2022 en raison de la crise sanitaire. C’est dire que si vous lancez la construction d’un immeuble avant cette date, c’est à la RT2012 que vous devrez vous conformer.
Les normes NF
Ce sont des normes NF qui sont applicables aux logements neufs. Il y a notamment :
- la norme NF Habitat,
- la norme électrique NF C-15.100.
La norme NF Habitat sert à mettre en valeur les constructions de qualité. Elle est complétée par la certification Haute Qualité Environnementale (HQE) qui assure que le constructeur utilise des matériaux de qualité et écologique. Quant à la norme électrique NF C-15.100, elle garantit la sécurité des occupants du logement contre les risques d’origine électrique.
Le choix du site
Le choix du site sur lequel aura lieu la construction de l’immeuble est une étape primordiale du projet immobilier. Pour ce faire, vous devez prendre en compte la situation géographique du terrain. L’idéal est d’analyser la zone. Déjà, cette analyse permettra d’évaluer la qualité du site sur le plan géomorphologique. Suite à cela, vous pourrez être certain qu’il n’y aura pas de problème lié au sol après construction du logement collectif.
L’analyse permettra également d’évaluer les opportunités que présente la localité. En tant que promoteur immobilier, vous devez choisir une zone qui attire du monde. Privilégiez donc les communes de la Savoie, de la Haute-Savoie et de l’Isère, qui jouissent d’une forte attractivité touristique, si vous voulez faire de la location saisonnière. En la matière, Annecy, Thonon-les-Bains, Chamonix et autres sont d’excellentes destinations.
Au cas où vous voudriez investir dans les résidences étudiantes, pensez aux communes qui accueillent de nombreux étudiants. Quel que soit l’objectif de votre projet de construction de logement neuf, veillez à ce qu’il se réalise dans une localité disposant des commodités de base. La zone doit être desservie par des réseaux de transport et abriter des commerces, infrastructures diverses, espaces publics, etc.
Les étapes pour effectuer les travaux
Pour avoir un logement collectif neuf en Savoie, en Haute-Savoie, en Isère, comme partout ailleurs en France, certaines étapes sont à suivre.
L’obtention du permis de construire
Lorsque le promoteur parvient à rassembler les fonds nécessaires pour la réalisation de son projet immobilier, il doit demander un permis de construire. La période d’instruction du dossier par la mairie va de 3 à 6 mois généralement. Lorsque le projet s’accorde avec le plan local d’urbanisme et respecte toutes les normes d’habitat, il n’y a pas de raison pour qu’il ne soit pas approuvé par la mairie.
L’ouverture du chantier
Le permis de construire, une fois obtenu, permet de lancer les travaux de construction de l’immeuble. Le chantier doit alors être déclaré. Par la suite, les travaux peuvent commencer. Le contrat qui lie le maître d’ouvrage et le promoteur doit préciser clairement la durée de construction ou la date de la fin du chantier. Pour que le travail soit bien fait et que le délai soit respecté, un service chargé de la qualité doit examiner de temps à autre le chantier. Le futur propriétaire a également la latitude de se rendre sur le chantier quand il veut pour avoir une idée de l’avancement des travaux.
Les étapes de la construction se terminent par la livraison du bien immobilier. Le promoteur reçoit alors les clefs du bâtiment. Il cède ce dernier au propriétaire en cas de VEFA (Vente en État Futur d’Achèvement) ou le met en location.
La détermination du budget
L’argent est l’élément dont vous avez le plus besoin en tant que promoteur pour disposer d’un appartement collectif neuf. Pour être certain de dépenser les ressources de façon optimale, vous devez établir un budget qui devra être respecté. Le prix d’un immeuble neuf dépend de plusieurs facteurs.
Le type de logement
Le coût de la construction d’un bien immobilier dépend principalement de la typologie. Il est évident qu’un immeuble d’un étage n’aura pas le même coût qu’un immeuble de plusieurs étages. Au nombre des éléments qui déterminent le type d’immeuble, il y a notamment la hauteur. Plus l’immeuble à construire est haut, plus le budget sera important.
Le prix du terrain
Pour tout projet de construction de maison, les toutes premières dépenses concernent l’achat du terrain. Dans les départements 73, 74 et 38, le prix du mètre carré fluctue énormément. Les prix des parcelles évoluent au fil des ans et varient selon la localité, la superficie, la nature du terrain, etc. En Haute-Savoie par exemple (74), sur les 4 premiers mois de l’année 2021, l’analyse combinée de diverses offres a permis de ressortir que le m² de terrain nu se cède en moyenne à 185 euros. Ce prix descend à 118 euros/m² en Savoie et à 108 euros/m² dans l’Isère.
Pour faire une bonne affaire, faites confiance à un professionnel qui maîtrise le marché immobilier dans ces départements. Une fois le terrain acheté, une étude de sol doit y être effectuée.
Le coût du gros-œuvre
Le gros-œuvre d’un logement occupe une place importante dans le budget. Il désigne l’ensemble des éléments qui participent à la solidité de la maison. Les travaux du gros-œuvre concernent, entre autres, les fondations, l’élévation des murs, la charpente, la toiture, etc. La détermination du coût du gros-œuvre doit se faire en accord avec le constructeur et selon le type de bâtiment à ériger.
Le coût du second-œuvre
Le second-œuvre rassemble les parties et équipements qui rendent l’immeuble habitable et fonctionnel. Son coût est aussi à inclure dans le budget du projet immobilier. Également appelés « travaux de finition », les travaux du second-œuvre ont trait à la pose des sols et revêtements intérieurs comme extérieurs. Ils concernent également les installations électriques, la pose de cloisons intérieures, l’isolation thermique et phonique, etc.
Le coût des matériaux et équipements
Les prix des matériaux de construction d’un logement collectif ont également un impact sur le budget global. Il existe des matériaux et équipements de diverses gammes. Les produits de qualité et répondant aux normes sont généralement un peu plus coûteux que ceux de moindre qualité. Pour établir un budget de construction, il faut alors tenir compte des prix moyens auxquels les matériaux et équipements sont vendus sur le marché.
Par ailleurs, les honoraires de l’architecte, les contrôles techniques et des imprévus sont également des postes de dépenses à prévoir dans le budget de construction.